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Cette thèse a été dirigée par Gabriel Paës (FARE) et co-encadrée par Yassin Refahi (FARE) et Christine Terryn de la plateforme PICT-URCA. Le jury était composé de Aurore Richel (Université de Liège), Corentin Spriet (CNRS Lille), Nicolas Brosse (Université de Lorraine), Séverine Humbert (IFPEN Solaize) et Laurent Lucas (URCA).

Comprendre la récalcitrance de la biomasse lignocellulosique est un enjeu majeur pour optimiser sa transformation et donc favoriser l'essor d'une bioéconomie basée sur le carbone renouvelable. Le travail effectué par Aya a permis pour la première fois de mettre un évidence que des paramètres structuraux à l'échelle cellulaire/tissulaire pouvaient prédire la déconstruction enzymatique, alors que jusqu'à présent seuls des marqueurs aux échelles nanométriques avaient pu être identifiés. Les perspectives concernent la poursuite de l'investigation de ces paramètres sur d'autres espèces de biomasses dans d'autres conditions de pré-traitements. Le jury a souligné l'ampleur et la qualité du travail effectué, déjà bien valorisé par des communications et publications, qui positionne FARE comme leader sur la compréhension des mécanismes de la récalcitrance de la lignocellulose.

Contact : Dr Gabriel Paës, gabriel.paes@inra.fr