Recherche

Recherche et Innovation

Les connaissances et l’expertise de l’unité, dans le domaine de l’écologie quantitative et fonctionnelle appliquée aux écosystèmes forestiers, sont basées sur des études combinant différentes échelles spatiales (sol-plante) et temporelles (de la semaine à plusieurs décades) pour comprendre le fonctionnement des écosystèmes forestiers.

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Opérations phares

Actuellement, l’unité gère trois sites ateliers dans le Nord-Est de la France : Azerailles et Grand-Pays pour l’étude des conséquences de la compaction du sol après exploitation des bois ; Breuil combinant l’impact des essences et de la fertilisation sur le fonctionnement de l’écosystème ; et Montiers qui va combiner pédoséquence et gestion des résidus d’exploitation et des litières.

L’unité est également impliquée dans deux sites tropicaux (Congo et Brésil sur l’étude des plantations d’eucalyptus). Chacun de ces sites accueille des recherches interdisciplinaires de différents domaines scientifiques (géosciences, sciences du sol, foresterie, biologie des plantes, microbiologie, etc... ). Breuil et Montiers sont deux sites sélectionnés dans le cadre du projet de LabEx ARBRE (porteur F. Martin INRAE). Montiers appartient également à l’Observatoire Pérenne de l’Environnement (ANDRA). L’unité est également impliquée dans le projet d’infrastructure ANAEE-S (porteurs A. Chanzy INRAE et Jean Clobert CNRS). Nous sommes en charge du pilotage du Nœud 3 (Infrastructure in natura) et du montage d’une plateforme mobile d’expérimentation et d’observation des écosystèmes terrestres (M-POETE).

Thèmes de recherche

Après un dernier quadriennal très focalisé sur les processus, l’unité est dans une phase de capitalisation des résultats, de redéfinition des objets de recherches, de caractérisation de nouveaux verrous à lever, et enfin de re-conceptualisation du fonctionnement des écosystèmes forestiers.

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Valorisation / Exploitation des résultats

Toutes ces recherches ont généré des articles scientifiques dans des revues internationales de haut niveau (1er quartile dans chaque domaine scientifique – Géosciences, sciences du sol, Ecologie, Foresterie et agronomie – par exemple : SSAJ, SBB, Ecology, Journal of Ecology, Trends in Microbiology, Ecosystems, Forest Ecology and Management). L’unité produit également de nombreux rapports techniques et papiers de synthèses à destination des gestionnaires et des décideurs. Au-delà de la littérature et des communications (ex : ateliers REGEFOR), les mécanismes de transfert aux gestionnaires forestiers sont variés. Par exemple, notre collaboration avec l’ONF comprend l’accueil d’un ingénieur forestier sur un poste d’interface pendant 3 ans (M. Nicolas est à présent au département R&D de l’ONF et est en charge du réseau RENECOFOR) ; des collaborations sur des projets de recherches (tassement des sols ; modèles génériques de biomasse et de minéralomasse – ANR EMERGE ; indices de fertilité et estimation de biomasse à l’échelle de massifs forestiers à l’aide de LIDAR Aérien – ANR FORESEE) ; et des opérations ponctuelles d’expertises sur des questions spécifiques. Nous contribuons aussi à des conférences à large public (ex : pour les dernières : fête de la science, FIG-Festival International de Géographie), à des articles de presse (locale ou nationale) ainsi qu’à des interviews à la radio ou à la télévision (RFI, France Bleue, etc..). Les sites expérimentaux sont également le support privilégié pour accueillir des visiteurs de différents horizons (écoles, gestionnaires forestiers, décideurs locaux et régionaux).

 

Enseignement supérieur

Les chercheurs de l’unité sont également fortement impliqués dans les cursus des écoles doctorales (à Nancy, Poitiers, Strasbourg) ou dans les écoles d’ingénieurs (AgroParisTech, NFZ) sur les cycles des éléments dans les écosystèmes forestiers, l’acidification des sols, l’altération des minéraux du sol, la minéralisation de la matière organique et les modèles de biomasse/minéralomasse. Nous avons aussi co-organisé des écoles chercheurs sur les “Philllosilicates dans les sols” ou les “Modèles de dynamique de la matière organique du sol”. Sur le dernier quadriennal, cela représente une somme d’environ 100 heures par an. L’unité accueille aussi en moyenne 30 personnes par an (depuis le DUT jusqu’au chercheur confirmé) de France mais aussi d’Europe ou d’autres continents (ex : Congo, Chine, Thaïlande, Madagascar, Brésil).

 

Collaborations

Les collaborations locales sont importantes du fait de notre position à l’interface entre géosciences et biologie/foresterie : - du coté géosciences, la FR-est et l’OSU OTElo [Géologues : LEM (UMR- CNRS-UHP) ; G2R ; CRPG (UP CNRS) - Pédologues et Biologistes LIMOS (UMR- CNRS-UHP) ; LSE UMR ENSAIA-INPL ; LIEBE U. Metz] et l’université de Strasbourg; - du coté biologie/foresterie, l’IFR110 EFABA et le centre INRAE Grand Est - Nancy (collaborations avec toutes les unités); et des collaborations se mettent en place avec les chercheurs en mathématique et en statistique de l’institut Elie Cartan de Nancy pour renforcer nos activités de modélisation (voir partie 3). Enfin, un chercheur (S. Uroz) est positionné à l’interface entre BEF et l’UMR IAM sur la thématique de l’altération biologique. Ce qui était initialement un pari du département EFPA, s’est avéré une opération très structurante et le groupe ainsi constitué (S. Uroz, MP Turpault, P. Frey-Klett) contribue très fortement au rayonnement scientifique des deux unités.
De façon très similaire, des collaborations intensives sont en place avec le Cirad (UMR ECO&SOLs): un chercheur est mis à disposition (L. Saint-André) et deux chercheurs sont associés à BEF (L. Mareschal basé au Congo et J.P Laclau au Brésil). Ces liens, presque organiques, permettent notamment de généraliser les résultats obtenus sur les sites ateliers par les deux unités mais la complémentarité s’est encore accrue depuis la création de l’UMR ECO&SOLs au 1er janvier 2011 avec des thématiques proches mais pas abordées sous les mêmes angles et même échelles (ex : matière organique du sol), des complémentarités disciplinaires fortes (cycles P et cations, modélisation écophysiologique / dendrométrique), et enfin des possibilités de collaborer sur des thématiques interdisciplinaires (micro-macro faune du sol). La souplesse de fonctionnement entre l’INRA et le CIRAD est à saluer et l’unité BEF souhaite très fortement maintenir et développer cette collaboration très fructueuse.
Enfin, nationalement, nous collaborons actuellement avec beaucoup d’unités INRAE Aix, Grignon, Montpellier, Orléans, Reims ; l’ONF (Dir. Recherches Tech.), le CGS Strasbourg, l’ANDRA, le CEA, les universités de Lyon, Besançon, Limoges, Paris VI et VII, Toulouse, Strasbourg, Poitiers ; le Museum National d’Histoire Naturelle, et LTHE (Grenoble).

Internationalement, nous collaborons actuellement avec : le CIRAD au Costa Rica, Congo et Brésil, le CIFOR, l’Université de Sao Paulo, l’ESALQ (Brésil), l’Université de Brazzaville (Congo), en Europe: I. Max Planck, U. Freiburg, U. Munich, U. Bonn, U. Berlin, U. Göttingen (Allemagne), U. Uppsala, U. Lund (Suède), U. Gent, UCL(Belgique), NIOO (Pays Bas), Académie des Sciences Novosibirsk (Russie), James Hutton Institute (Ecosse), U. Barcelone (Espagne) ; aux Etats Unis: U. Nevada, U. Oregon, UC Berkley (USA).

Date de modification : 18 décembre 2023 | Date de création : 23 novembre 2010 | Rédaction : Laurent Saint-André